L’acte II de la colère agricole qui s’exprime aujourd’hui en dit long sur l’impasse dans laquelle nous sommes au plan national et européen. 10 mois après les premières mobilisations, nous voici revenus au point de départ ou presque…

Ce jeudi 7 novembre marque la 9^ème édition de la Journée nationale consacrée à la lutte contre le harcèlement scolaire. Une journée pour affirmer l’indispensable intransigeance dont nous devons faire preuve face à ce fléau. Car s’il prend de l’ampleur, c’est que notre société est de plus en plus violente et que les canaux de diffusion de cette violence sont de plus en plus nombreux.

Aujourd'hui, je m’adresse à vous dans un contexte national d'une gravité sans précédent. La colère m'anime face aux décisions gouvernementales qui menacent nos territoires. Le Projet de Loi de Finances (PLF) prévoit une ponction de 16 millions d'euros sur le budget du Département de Lot-et-Garonne pour, dit-on, redresser des comptes publics de la Nation déficitaires de 3300 milliards d’euros !

Monsieur le Premier ministre, je vous propose de prendre le temps de l’écoute.

“Ne nous racontons pas d’histoires”, avez-vous déclaré en préambule de votre discours de politique générale. Permettez-moi de vous prendre au mot. Ne nous racontons pas d’histoire sur la situation des collectivités territoriales, dont celle des conseils départementaux.

L’opération « Octobre rose » veut sensibiliser au dépistage du cancer du sein. C’est une cause qui nous concerne tous.

Prendre soin des autres se fait à chaque étape de la vie, à tous les âges de la vie. Prévenir, guérir, soulager, accompagner : c’est le rôle du Département que je préside.

Le gouvernement démissionnaire semble découvrir l’ampleur des dégâts qu’il a lui-même causés… Les accusations portées par son ministre de l’économie et des finances à l’égard des collectivités territoriales est d’un cynisme absolu.