Bâtir des ponts entre nous et…le territoire
Le pont de Camélat fera date dans l’histoire du Lot-et-Garonne et de l’Agenais en particulier. Le Premier Ministre, présent pour l’inauguration ne s’y est pas trompé. Les égards qu’il a chaleureusement témoignés à notre territoire en ce grand jour signent la réussite collective de notre beau département.
Au-delà du symbole qui relie les personnes et fluidifie les échanges, un pont est la concrétisation d’une vision politique, au sens premier du terme. Camélat est le résultat d’une formidable dynamique territoriale et de la prouesse technique de centaines d’hommes et de femmes de tous les corps de métiers.
Avec une contribution à hauteur de 16 millions d’euros pour ce projet sous la maîtrise d’ouvrage de l’Agglomération d’Agen, aux côtés de l’Etat et de l’Europe, le Conseil départemental apporte une fois de plus la démonstration de son rôle déterminant en matière d’investissement et d’aménagement du territoire.
Une pierre supplémentaire à l’édifice de notre plan de modernisation routière
Vous le savez, pour moi, il n’existe ni territoire, ni Lot-et-Garonnais de seconde zone. Le pont-barreau de Camélat répond à cette priorité de rééquilibrer le développement Nord/Sud et de désenclaver le Fumélois et le Villeneuvois qui ont pu parfois se sentir à l’écart des dynamiques qui existent dans d’autres territoires mieux desservis.
Ce volontarisme au profit d’une grande liaison routière s’exprime concrètement par un soutien financier d’un montant global de 46,4 M€ qui porte sur le pont-barreau de Camélat, bien sûr, mais également sur la réalisation de la liaison routière entre la D119 et la D656 passant à l’arrière de Walygator, ainsi que sur la réalisation du second échangeur autoroutier et la mise en service, en 2026, de l’aménagement de la section de la RN21 « La Croix Blanche – Monbalen ». Il restera à réaliser, pour parfaire ce maillage territorial, la déviation d’Artigues sur les communes de Pont-du-Casse et Foulayronnes, pour laquelle le Département a déjà provisionné plus de 10 M€.
Pour toutes ces opérations, le Conseil départemental reste un partenaire financier incontournable, fidèle à son statut de premier investisseur public de Lot-et-Garonne et à sa réputation de collectivité du « dernier mètre ».
Il assume et porte ce rôle à chaque fois, que ce soit aux côtés de l’Agglomération d’Agen pour Camélat, auprès des 3 agglomérations en ayant financé et réalisé en intégralité les déviations de Villeneuve-sur-Lot et de Marmande, ou encore en étant le premier cofinanceur pour les opérations de modernisation de la RN21 aux côtés de l’État.
Et 228,5 millions d’euros de plus pour les déplacements du quotidien
En plus de ces projets structurants, le Département agit également pour assurer la modernisation et l’entretien du réseau dit secondaire dans un territoire où 80% des déplacements se font par la route.
C’est tout le sens du « Plan routes et déplacements du quotidien », doté de 228,5 M€ jusqu’en 2030, qui comprend notamment un volet ambitieux sur les mobilités douces.
Ce plan, largement concerté avec tous les acteurs du territoire, se concrétise dès cette année par de premières réalisations.
Car c’est en soutenant tout à la fois les projets structurants et en favorisant le développement équilibré du territoire que ces nouvelles infrastructures pourront profiter au plus grand nombre et renforcer l’attractivité de tout notre département.
Ainsi se construit l’avenir du Lot-et-Garonne, pas à pas.