Budget 2023 : Acte 1 du Lot-et-Garonne 2030
Vendredi 24 mars, l’assemblée départementale a adopté le budget que j’ai présenté pour 2023. Celui-ci se caractérise par une double ambition, une exigence devrais-je dire dans le contexte que nous connaissons : protéger les Lot-et-Garonnais et préparer l’avenir de notre territoire.
Ce budget témoigne de notre capacité à avancer résolument sur deux jambes complémentaires : une gestion saine au service d’une ambition résolue.
Ce socle solide nous permet aujourd’hui encore, malgré le contexte de tensions géopolitiques et macro-économiques, d’aborder l’avenir avec sérénité.
Notre budget franchit ainsi pour la première fois de son histoire la barre symbolique des 500 millions d’euros, ce qui nous permet d’amplifier nos politiques destinées à la protection des Lot-et-Garonnais, cœur de nos compétences, notamment avec :
le lancement d’un Plan « Bien vieillir » pluriannuel de 12 millions d’euros a minima (2,8 millions dès cette année)
la poursuite du Plan collèges de 83 M€, assortie de l’annonce d’un « Plan gymnases » à venir
la mise en œuvre du Plan routes et déplacements du quotidien pour plus de 120 M€
une contribution au Service Départemental d’Incendie et de Secours portée à 18,5 millions d’euros
le maintien, malgré l’inflation, de notre engagement du repas à 2 € maximum dans les collèges publics
Dès 2023, nous dépasserons en outre le montant inédit de 100 millions d’euros d’investissements directs. Cette mobilisation massive de notre investissement est indispensable pour préparer l’avenir des Lot-et-Garonnaises et des Lot-et-Garonnais.
Notre budget répond ainsi à l’urgence du moment pour les Lot-et-Garonnais et le Lot-et- Garonne. Mais il constitue aussi l’acte 1 d’un nouveau cap, celui de 2030 !
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui publiait lundi dernier la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international et d’une mobilisation générale. L’humanité peut encore éviter le pire…
J’ai la conviction que les acteurs institutionnels doivent prendre toute leur part en réorientant leurs politiques publiques les rendre plus efficaces dans ce processus d’adaptation, en stimulant l’innovation dans tous les domaines, en fédérant les énergies.
Le Lot-et-Garonne dispose d’atouts certains pour amplifier le mouvement déjà engagé et relever les défis qui sont devant nous : des politiques publiques aux bases solides, des productions agricoles diversifiées et des modes de culture en mouvement vers un modèle plus durable, un réseau d’acteurs du changement existant et en développement, un territoire attractif propice au développement de nouveaux modes de vie.
2030, c’est déjà demain ! Devant l’urgence, nous accélérons le pas.