Le 8 mars et chaque jour de l’année : le Département au combat pour vos droits !

 

En ce vendredi 8 mars 2024, comme chaque année, nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes mais également l'inscription de l’IVG dans la Constitution.

Dès mon accession à la présidence du Département en 2019, j’ai fait de la lutte contre les violences faites aux femmes et de la promotion de l’égalité femme-homme une priorité de mon action. J’ai fait de ce combat une grande cause départementale.

L’égalité femme-homme figurait parmi les engagements de ma majorité et pas-à-pas, nous construisons un Lot-et-Garonne plus inclusif, plus juste, plus humain et plus égalitaire.

Un vote historique pour tou·te·s

Le 4 mars 2024, les parlementaires réunis en Congrès ont voté massivement pour inscrire définitivement l’IVG dans notre Constitution et je les en remercie. Par cet article 34 révisé, la France devient le premier pays au monde à garantir ce droit, qui relève de la seule appréciation des femmes.

Je n’oublie pas la dette que collectivement nous avons vis-à-vis des grandes figures féministes qui ont porté ce combat avant nous : Simone de Beauvoir, Simone Veil, Gisèle Halimi, Annie Ernaux et tant d’autres.

Je n’oublie pas non plus la dette que collectivement nous avons vis-à-vis de l’ensemble des associations qui se battent au quotidien pour défendre nos droits. C’est avec une émotion certaine que j’ai accueilli les images de ces femmes proclamant haut et fort : « Mon corps, mon choix ».

C’est un combat de tous les jours que, tou·te·s ensemble, nous continuerons à mener pour préserver ces droits, et en acquérir de nouveaux. Cette inscription dans la Constitution de la « liberté garantie » d’accéder à l’IVG est une étape; le chemin vers l’égalité reste encore long.

La route est longue, ne négligeons pas le « dernier mètre » !

Je salue ce vote historique mais je reste attentive aux menaces et aux périls qui pèsent sur les droits des femmes et sur les moyens d’accès à l’IVG. Des Plannings familiaux et des centres IVG sont menacés de fermeture. Les services publics sont démantelés. L’État se retire progressivement de ses missions de santé publique à l’hôpital. L’inscription de l’IVG dans la Constitution ne doit pas exonérer la puissance publique de tout faire pour que ce droit fondamental reste effectivement accessible partout sur le territoire national.

Nous, élu·e·s de terrain, savons ce que cela implique : un engagement de chaque instant de nos services et de nos agent·e·s pour assurer ce « dernier mètre » qui, s’il fait défaut, entrave nos avancées vers plus d’égalité.

Pour ma part, je reste vigilante et je continuerai à mener une politique résolue de défense de nos services publics de proximité.

Faire l’égalité, vraiment

L’engagement de notre collectivité pour l’égalité femme-homme, mis en œuvre par notre vice-présidente Marylène Paillarès, se traduit par de nombreuses actions, parmi lesquelles :

  • Lutter contre « l’invisibilisation » des femmes dans la société : cette année, la sensibilisation à l’égalité dans le sport sera au centre de la publication d’un recueil de portraits (4ème tome de la collection) de sportives et de conférences pour illustrer la place grandissante qu’occupent les femmes dans le paysage sportif.

  • Déconstruire les stéréotypes et accompagner la jeune génération : informations, itinéraires de la convention éducative, livrets pédagogiques, lutte contre la précarité menstruelle pour qu’elle ne soit pas une cause d’absentéisme au collège… Et le Plan collèges qui intègre la dimension égalité fille-garçon dans la conception-même des espaces de vie scolaire, avec les expérimentations en cours ou à venir aux collèges Chaumié et Jasmin (Agen), au collège La Rocale de Bon-Encontre, au collège de Port-Sainte-Marie.

  • Protéger les femmes, accompagner les victimes et former les professionnels : avec Habitalys, « Rassure-Toit » met à l’abri les femmes victimes de violences intra-familiales. 11 logements sont déjà consacrés à l'opération à Foulayronnes, Le Passage, Agen, Miramont-de-Guyenne, Marmande, Casteljaloux, Tonneins, Fumel et Villeneuve-sur-lot. Nous continuons aussi à financer les Intervenant·e·s Socia·les·ux en Commissariat de police et en Gendarmerie (ISCG), et nous menons un plan d’actions ambitieux au sein de nos propres services départementaux… 

    À double titre, cette journée du 8 mars 2024 est historique mais pensons au jour d’après et aux suivants. L’avenir exige de nous optimisme et détermination pour construire un Lot-et-Garonne plus inclusif, plus juste et plus égalitaire, pas-à-pas.

 
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Indispensables Solène, Sarah, Louise, Camille, François…

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Ma Lettre n°89 - Mars 2024