Indispensables Solène, Sarah, Louise, Camille, François…

Elles et ils se prénomment Solène, Sarah, Louise, Camille, François… et exercent un de ces métiers du lien indispensables. Elles et ils sont aides à domicile, trop souvent oublié·e·s par les gouvernements successifs, tant et si bien qu’une journée nationale a été décrétée in extremis l’année dernière pour valoriser symboliquement leur rôle en pleine crise du secteur. Pour ces aides à domicile, ainsi que pour les personnes aidées, le Département n’a pas attendu l’État.

Aider les aides à domicile

Elles et ils aident nos concitoyens à vivre chez eux le plus longtemps possible lorsqu’ils sont affectés par la maladie ou le grand-âge. La France compte 570 000 aides à domicile, dont 96 % sont des femmes. Accompagnants éducatifs et sociaux ou auxiliaires de vie sociale favorisent le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie.

Si une Journée nationale leur est désormais consacrée le 17 mars, c’est tous les jours que ces aides à domicile doivent recevoir notre considération, notre respect et les moyens d’assurer leurs missions quotidiennes.

Concrètement pour eux et donc pour tous

Dans le cadre de notre Plan « bien vieillir » 2023-2027, d’importants moyens ont été mobilisés par notre collectivité pour soutenir et accompagner les fédérations et associations d’aide à domicile (SAAD). Cet engagement représente déjà plusieurs dizaines de millions d’euros, dont 5,75M€ pour la dernière revalorisation des tarifs horaires voulue par le Département et qui porte au total l’effort à + 27 % au cours des 3 dernières années. A cela s’ajoute la « bonification qualité » ouverte à tous les Services d’aide à domicile autorisés, qui leur permet ainsi de bénéficier d’une dotation horaire complémentaire allant jusqu’à 3 euros/heure depuis l’automne 2023, soit l’équivalent de 18,5 millions d’euros sur la durée du plan.

Le Département de Lot-et-Garonne consacre chaque année près de 30 millions d’euros au maintien à domicile via les SAAD, couvrant ainsi le financement d’1,2 million d’heures d’intervention.

Si le modèle économique des services d’aide à domicile reste fragile, et en dépit d’une stratégie nationale dédiée au grand-âge à la hauteur de l’enjeu, le Département reste mobilisé pour que celles et ceux qui exercent ces métiers du lien puissent encore assurer ce « dernier mètre » qui fait la différence.